Это просто Вьюи блог

Les gens stressés, je préfère pas rester trop près d'eux. Ils sont là, avec leur regard de faon en rut, ils suent à grosse gouttes, ils parlent super vite et posent des tas de questions du genre "il fallait apprendre le chapitre 4?", "tu me trouves pas trop grosse ?" ou encore "t'es pas stressé toi ?". Ta gueule. Des fois c'est drôle, des fois je voudrais te mettre du GHB dans ton café.
Pourtant je devrais être plus tolérant, ça m'est déjà arrivé, une fois, y'a plusieurs années de ça, j'avais 17 ans, je m'étais habillé comme un prince de bel air, j'avais un pièce d'identité appartenant à mon grand frère, j'étais avec 2 potes 4 life + 1 enculé: j'allais voir Justice en boite à Monaco. Du coup j'avais super peur parce que j'avais pas l'âge légal, et si on nous laissait pas rentrer, non seulement on allait devoir repartir en train, mais en plus je me serais fait refouler de boite pour la première fois, devant toute la file d'attente et tout le monde aurait rit, et on aurait été sur Youtube, et le monde entier aurait rit, et Justice aurait rit et on nous aurait fait bouffer nos parents, me demande pas pourquoi.

Des fois je comprend les gens qui brulent des voitures et qui cassent tout sur leur passage. Parfois, j'ai tellement envie de crier jusqu'à en user mes cordes vocales et de tout foutre en l'air. Y'a des fois c'est comme ça.

J'aime pas les gens, et plus particulièrement, j'aime pas leur parler. Surtout si ce sont ces personnes qui m'accostent dans la rue, avec leur blouson bleu ou orange fluo, et leurs dreadlocks sales aussi, en ce moment ils sont là tous les jours à Nice. Ils essayent toujours de me parler de Médecins Sans Frontières, ou des pandas d'Afrique en voie de disparition. Alors je les regarde, écouteurs dans les oreilles, et je leur dis avec mon sourire le plus fake et mon regard le plus méprisant que j'ai pas le temps. De toutes façons, on sait bien que les pandas d'Afrique ont disparu depuis plusieurs années déjà.
Mais même, rien que le fait qu'ils s'adressent à moi, ça m'énerve, ça me fout en l'air toute ma journée sérieux. Alors j'ai trouvé un truc imparable: ça sert à rien de marcher vite ou d'écouter la musique, ils s'en foutent, ça les arrête pas. Pour eux, marcher vite et écouter de la musique, c'est comme porter une pancarte autour du cou avec marqué VENEZ ME PARLER en lettres capitales rouges. Alors, quand je les aperçois au loin avec leur veste fluo, je marche sur les rails du tram, et là ils viennent pas me parler. Quand il faut faire chier tout le monde pour sauver la planète ils sont là, mais dès qu'il faut donner sa vie là y'a plus personne.

Depuis le second semestre, je redécouvre les joies de la sieste. C'est un peu une régression pour moi, j'ai dû arrêter depuis ma sortie déchirante de la maternelle, et maintenant, le samedi, il faut tout le temps que je dorme pendant la journée.
En même temps c'est pas de ma faute si j'ai cours le samedi matin, et c'est pas non plus de ma faute si je peux pas sortir le vendredi soir du coup. Par contre, autant je suis vraiment blasé de rester chez moi le vendredi, pendant que mes amis font la chenille et la redémarrent, autant louper le samedi après midi je m'en fous un peu.
Déjà j'ai pas de copine alors j'ai pas à faire d'activités maritales du genre faire les magasins, ou aller boire un verre avec ses copines, ou aller voir Remember Me avec Rob, etc etc.. En plus j'aime pas le samedi, surtout à Nice, surtout l'été, il fait super chaud, y'a des touristes partout, y'a la foule, ça parle toutes les langues du monde, les gens ont l'air heureux, quand je veux acheter quelque chose y'a jamais ma taille, y'a toujours une queue de trois heures. Bref, le samedi c'est nul à chier.

Aujourd'hui, cela fait 5 ans que je poste sur diverses plateformes. Alors, on va tous se prendre une part du gâteau au chocolat qui traine au frigo depuis trois semaines, ou un BN au chocolat, ou un bout de pain avec du chocolat dessus (pour les pauvres), avec un verre de Coca Cola, au coca, (pas light, ça c'est dégueulasse), et trinquer dans le vide à skyblog. Longue vie à toi découvreur de talents !

Je sais pas pour vous mais j'ai jamais tué personne, par contre j'en ai déjà rêvé. C'était un mardi soir, il était 01h47 et je dormais. Il y avait Alex, diminutif d'un autre prénom. Et nous allions donc à la plage avec Alex, moi, et une autre personne.
C'est l'été, il fait chaud alors on va nager, l'eau est bonne, la brise raffraichissante, le coin est idyllique, tout est parfait pour un homicide. Alors on joue dans l'eau, on s'éclabousse, on rigole, carte postale. Et puis je noie Alex, en maintenant sa tête sous l'eau jusqu'à ce qu'Alex ne puisse plus remonter. Et Alex se noie dans les abymes, coule coule coule, Alex le fait si bien que je me dis que c'était sa raison d'être, crever. Alors moi, je reviens sur la plage je m'allonge et je bronze, le coeur léger. Et j'espère du fond de ce coeur si léger, qu'un autre mec sur terre révait au même moment qu'il faisait de la plongée sous marine. J'espère que ce mec a vu Alex sombrer et se faire attraper par un poulpe géant, et que ce poulpe altruiste lui a arraché les membres avant de le dévorer tout cru.

La dernière fois j'étais en boite à Cannes, avec Jean Roch, Jean Edouard de Loft Story 1, et Jean Pascal de Julie Lescault, pour voir Make The Girl Dance (et Toxic Avenger qui était bien à chier soit dit en passant). Et donc je dansais un peu, pas trop parce que c'était la fin de la soirée du coup l'alcool avait fini son transit le long de mon corps. Donc il y a cette fille mignonne qui danse à côté de moi, qui m'a donné une leçon de vie comme chaque fille que j'ai pu rencontrer dans la mienne.
Il y a eut, ne bois pas trop tu vas avoir une mauvaise surprise, méfie toi des autres garçons, ils veulent te voler ta copine, si elle te dit qu'elle est amoureuse ne la prend pas au mot, ne sois pas trop collant, une fille jolie sur facebook ne l'est pas forcément en vrai etc etc, c'est ce que l'on appelle l'expérience (de la lose en l'occurence).
Donc j'engage la conversation, on discute un peu, en dansant, j'étais pas assez bourré pour me frotter à elle langoureusement, du coup j'essayais une autre technique. A ce moment là, une espèce de gros beauf arrive, et c'est pas que je me trouve super et tout, mais putain à Secret Story, ce mec, je l'aurais battu easy, et il se colle à elle, comme ça, sans parler.
Alors je me dis que ce chien galeux n'a aucune chance, y'a d'un côté un genre de mec sale cheum, mal habillé, pas intéressant qui doit s'appeler Rodolphe et qui se frotte salement à toi, et de l'autre un célèbre bloggeur influent au 22 followers sur Twitter, qui te parle de choses comme le sens de la vie. 3mn32 plus tard ils me faisaient presque un film porno soft là devant ma gueule, donc je suis parti tout tristounet (l'alcool me rend un peu émotif) voir mes amis, qui eux se sont foutu de ma gueule devant des inconnu(e) s à cause de l'autre fille du post #2 (je n'ai pas eut le courage de leur parler de la nouvelle).
Le leçon de vie pour le coup ce serait: en boite, si tu veux pas rentrer seul, frotte toi salement.

Parfois j'aimerais bien avoir une maladie incurable, mais qui m'épargnerait quand même physiquement et mentalement. Après mon passage, les gens diraient: "Ah ce Thomas est courageux, il va crever dans moins de 5 ans tu sais". Et je passerais dans des reportages télés où l'on vanterait mes qualités, des tas de journalistes diraient des tas de jolies choses sur moi, et les gens pourraient faire des tas de promesses de dons pour eux et pour les gens comme moi. Mais pas pour moi, les dons, pour moi c'est trop tard. Je vais partir c'est sûr sans rien laisser, pas d'enfant, pas de femme, juste des parents éplorés. Des stocks de drogues qui devaient servir pour les dernières minutes, mais c'est tout le temps les dernières minutes ici. Les filles me baiseraient, à cause de mon air camé à la Pete, mon coté cool copié collé sur James et mes yeux tristes empruntés à Kurt.
Les bonnes gens m'aiment bien car je suis bien élevé, respectueux, tout ça, en train de crever aussi. Au contraire des garçons qui n'aiment pas comme leurs copines me baisent. Je ne vais plus à l'école depuis bien longtemps mais personne ne me gronde.
Pour peu que je chante bien j'irais gagner la Nouvelle Star, la gloire, plus de drogues, plus de filles qui me baisent, plus de gens qui disent plus de foutues bonnes choses sur moi. Mais le jour fatidique arrive, avant l'album, brutalement.
Même pas un seul single et ce sont déjà les obsèques, encore plus de gloire, mais quand même moins de baise et de drogue et bien plus de foutues personnes qui disent des putains de bonnes choses sur moi.
La vérité que personne n'a vue ou dite, c'est que je suis une vraie drama camée queen. La preuve, c'est que je suis allé gagner une émission de télé thérapeuthiquement shooté, pour que plus de gens me plaignent, et que plus de filles me baisent aussi. Je m'en fous puisqu'à mon enterrement tout le monde pleure, et personne ne baise sur ma tombe, et l'on fait une émission spéciale "ma mort" où personne n'aurait rien de nouveau à dire sur moi, et puis tout le monde m'oublierait, et puis plus rien.

Je ne sais pas d'où me vient cette soudaine passion pour Crystal Castles, j'avais l'album depuis autant d'années que j'ai de doigts et d'orteils réunis (j'exagère ?), sans vraiment y préter attention. C'est un peu comme ça quand on télécharge, on prend un peu tout et n'importe quoi sans écouter la moitié du quart, ce qui fait quand même le huitième, et puis un jour on en a marre de connaître toutes nos chansons par coeur, mais on a la flemme d'en acheter des nouvelles, du coup, on sort des albums jamais écoutés du placard. Ce qui me semble le destin promi à Plastic Beach d'ailleurs.
Tout ça me rappelle qu'il faut que je fasse une playlist de chansons plutôt calées sur mon iPod, qui serviront dans certaines conditions déterminées:

— Je suis fatigué et je rentre chez moi, j'ai mal à la tête mais je ne pourrais pas supporter vos voix criardes d'adolescentes post Twilight.
- Tu es chez moi, je veux que tu sois à l'aise et pourquoi pas, que tu ôtes ta petite culotte.
- Idem sauf que là je suis chez toi.
- Je suis dans le bus, il est tard, j'ai peur de sortir mon iPod pour changer de chanson parce que les gens me font peur.
- Je voudrais que tu fermes ta gueule, tiens prend un écouteur et dis moi que j'ai de bons gouts.

Je poste depuis mon téléphone, c'est fou ce qu'on peut faire avec un téléphone maintenant. Il fallait nous voir dans la cour du collège, à jouer au snake, c'est à dire 3 pixels qui essayaient de bouffer des foutues pommes, qui grandissaient jusqu'à se bouffer la queue, les mecs qui récoltaient les plus gros scores c'étaient quand même des héros. Aujourd'hui il nous faut de la musique, des photos et de l'internet. Les temps changent, les pommes n'intéressent plus, ce sont les filles qui récoltent le plus de like, ceux qui se font bouffer la queue sont les nouveaux héros, curieux retournement de situation.
Dieu que c'est bon de vivre à notre époque: en avance technologiquement, mais pas trop dans le réchauffement climatique quand même.

Mon laptop ne marche plus, du coup je dois partager l'ordinateur famillial avec mon frère (les parents n'en ont pas besoin, c'est bien connu). Cette situation est quelque peut dérangeante, d'autant plus qu'elle me ramène droit en 1999, Britney Spears avait des implants tout frais, American Beauty faisait péter les Oscars, la France était encore bonne au foot, bref j'avais 9 ans et les yeux pleins de rêves.
En y repensant, à 9 ans je m'en battais carrément les couilles d'internet, de facebook, de twitter, du porno, des blogs et tout ça. Tiens, si quelqu'un m'avait proposé d'échanger l'ordinateur contre une carte dracaufeu j'aurais sûrement pas dis non. Le sens des affaires, ça s'apprend pas, c'est une chose avec laquelle tu viens au monde ou pas, comme les cheveux. (dracaufeu c'était quand même aux cartes pokémon ce qu'est snoop dogg aux macros). Donc disons 2004, ou 2003 plutôt.
Bref avant, dans le passé, je partageais l'ordi et c'était vachement la lose.

J'ai ce sale problème de confiance, peut-être du fait que je me suis sacrément fais bananer ces derniers temps. Ma parano, qui était déjà plus haute que la moyenne a fait un sacré bond sur l'échelle de la paranoïa. Par exemple, à cet instant, un ami ne répond pas sur facebook, j'imagine qu'il est là a regarder son écran et à rire, voir même, il parle à d'autres amis pour leur dire "haha y'a Thomas qui vient me parler quel boulet celui là, de toutes façons je le trompe avec un autre Thomas (enculé ;) bien plus rigolo". (on comprend mieux pourquoi je ne vais jamais parler aux gens du coup).
Sacré problème que le mien, qui me pousse à la dépression twice a week, qui me fait me ronger les ongles, et que j'intériorise un peu trop. Même si de temps en temps j'aimerais bien me lacher comme un acteur primé aux Hot d'or, mais bon j'suis quand même plutôt réservé hein, donc bon.

Alors que je pourrais télécharger des films comme Un Prophète, Démineur, Thirst ou même Teachers 2009, j'ai finalement opté pour Twilight New Moon. C'est pas que j'ai de mauvais gouts, et puis de toutes façons c'est vachement subjectif le mauvais gout, puisqu'il y a des millions de fans de Robert Pattinson et sa bande de sacripans vampires.
Et puis je me dis qu'on me mettra une amende moindre si je télécharge un film à chier, (s'il l'est autant que le 1er ce dont je ne doute pas), et puis Lost c'est vachement prise de tête alors j'ai besoin de vider la mienne, et puis j'ai besoin d'un truc pour manger les chips barbecue que je viens d'acheter, et puis y'a des filles jolies, et puis l'histoire est sympa, et puis ta gueule.

En fait il va falloir que je poste en plus de 140 caractères pour rendre ce blog un tant soit peu crédible.

D'ailleurs il m'est arrivé une histoire très révélatrice samedi dernier, je devais voir cette fille, rencontrée sur internet. Encore oui, il semblerait que j'ai de sacrés problèmes relationnels in real life, du type, les copains c'est ok, les échanges salivales c'est ok, parler avec toi, c'est un peu ok, t'inviter, c'est mort. Bref, passons. Cette fille qui semblait être un 7,5 en photo s'est révélée être un 4 en vrai. Je n'ai réussi à m'esquiver que grace à un habile stratagème. Oui je suis une pute, non je n'ai pas honte.
La morale, c'est qu'internet n'est bon que pour le porno et certainement pas pour les filles.

Je vais me remettre à bloguer et ça sera en russe tiens.