Это просто Вьюи блог

J'écrirais sur les monstres qui hantent vos dessous de lits, des tas de squelettes dans des tas de placards. La nuit, mes mots vous hanteraient comme les fantômes de vos anciennes conquètes, on se cache sous les draps car je vous rappelle aux plus sombres moments. Tremblez tremblez tremblez. Comme si vos vies n'en valaient plus la peine. La vérité, voilà ce qu'il en est, juste la vérité jetée en travers de ta gueule. Vous êtes beaux, mais vous êtes ridicules, et vous êtes seuls, et vous êtes seuls. et ce post pue la merde.

Parfois j'aimerais bien écrire des choses sur moi et sur vous que personne ne pourrait lire. Du genre des mots glissés en toute vitesse dans un carnet bleu, des pensés sur un blog sans visites parmi les milliers, ou même un twitter sans follower. Du genre des choses secrètes que je n'ose même pas penser. Mais bon y'aurait plus trop d'intérêt quand même.

Parfois, des gens essayent de communiquer avec moi. Perso dans ma tête j'en ai vraiment rien à foutre, mais pas eux. Donc j'acquiece de la tête, je dis hmmm hmmm, oui oui, et ce mec continue de me parler de sa nouvelle série policière trop bien, mais moi elle m'intéresse vraiment pas ta série policière mec. Même que 10 minutes plus tôt je lui ai dis que j'aimais pas les putains de séries policières (sauf NCIS, sauf The Mentalist aussi). C'est nul, les histoires sont nulles, les dénouement sont nuls, des fois y'a des filles sexy mais à part ça, tout est nul. Le pire, c'est qu'on les multiplie dans toutes les villes pour baiser les gens, bref je ne comprend pas l'engouement du peuple. Parle moi de Secret Story, ou de ta vie d'ex junkie je sais pas moi. Au bout d'un moment, le mec doit confondre les larmes d'ennui dans mes yeux avec les étoiles que mon père aurait volé, finalement, sa conversation s'arrête, je lui dis de ne pas me raconter la suite pour ne pas me la gâcher (comme si la fin pouvait être gachée). A cet instant, plus personne ne parle et moi, je revis.

J'aimerais bien te parler comme avant. Prétendre que rien ne s'est jamais passé. Que tu me fasses oublier mes soucis en me traitant de gogol et de neuneu, que tu m'expliques comment pécho des filles et tout ça. Vraiment j'aimerais bien, mais j'ose pas.

On devrait tout exprimer par des chansons. Quand je trouverais qu'une fille est jolie, je lui ferais écouter Look de Sebastien Tellier, quand je trouverais quelqu'un pourri, je lui ferais écouter I Got A Feeling des Black Eyed Peas, quand j'aurais envie de sodomiser quelqu'un, je lui ferais écouter Casse Ton Boule de Grems, si quelqu'un me rendait triste, il se retrouverait avec Anyone Else But You des Moldy Peaches. Si je voulais tuer quelqu'un, je lui ferais bouffer une enceinte et si par hasard je tombais amoureux, on écouterait le silence.

Mon rêve dans la vie, c'est d'être dans une maison avec plein de filles jolies en petites culottes, une chanson coule passe et je chante en playback dessus. Oui oui, mon rêve c'est d'être Sebastien Tellier.

Il est 8h22, tout le monde dort sauf moi. Même les matins où je devrais faire la grasse mat' j'ai des insomnies et ça c'est quand même dur. Pour passer le temps je vais vous expliquer pourquoi ma copine idéale est ma copine idéale.

Ma copine idéale, elle est idéale bicause elle a les mains ou les pieds froids, elle écoute de la musique coulos, elle aime mon humour mais prétend que je ne suis pas drôle, elle sait des tas de trucs que j'ignore, elle est têtue et moi aussi, alors on se prend la tête pour savoir qui gagnerait entre un ours et un requin. Elle aime lézarder et fait semblant de ne pas vouloir de cadeaux, elle est jolie, craquante comme une biscotte (parce qu'en fait son père travaille chez Tuc). Dans l'absolu elle aurait un visage d'ange, elle serait parfois triste et souvent drôle, elle me demanderait si je la trouve grosse et je lui répondrais que oui pour pouvoir manger sa part de gateaux, ensuite on irait bouffer du saucisson. On aurait des conversations intéressantes comme "Sabrina et Jonathan de secret story vont-ils se marier ? Et Daniela dans tout ça ?", elle serait sociale malgré elle, ses photos facebook seraient fun et son profil privé, elle aurait pas twitter parce que j'aime pas qu'on m'espionne. Elle aimerait me faire des hugs mais me repousserait sans arrêt, on aurait une chanson à la con qu'on écouterait jamais, mais qui nous rappellerait l'autre quand ça aurait été fini.
A la fin, j'aurais eut le coeur brisé et me serais mis à idéaliser cette relation de merde, du genre "plus jamais je vivrais ça c'était la femme de ma v… bleuurp". Du coup, du coup rien du tout.

Déprimer en caleçon sur son lit à causes des chansons tristes.

A chaque fois qu'une chose, même pas importante me contrarie, j'en fais une montagne impossible à escalader. Un ravin dans lequel je trébuche. Des millions de kilomètres à parcourir. Un mur de brique s'effondrant sur moi, du chocolat à pattes qui s'enfuit, l'amérique sans l'alabama le ciel sans soleil des oiseaux aphones la nuit sans étoiles. Y'a comme un truc chelou qui se passe. A chaque fois qu'une chose, même pas importante me contrarie, ça m'emmerde grave quoi.

Trois ans. J'ai été avec cette fille pendant trois années entières. Elle valait le monde pour moi. Et même à la fin, je croyais toujours que c'était elle, la seule, l'unique, la femme de ma vie. Laisse moi te dire quelque chose, je ne sais pas si l'amour dure vraiment trois ans, si l'habitude prend sournoisement sa place, ou si une fois la flamme éteinte on ne s'illusionne plus qu'avec des braises, ni si ça vaut le coup d'être aussi triste ou d'écouter toutes les chansons baddantes du monde, d'aller boire way too much alcool et finir la tête dans les toilettes. Je n'en sais foutrement rien.
Ce que je sais, c'est que si tu n'es pas un rôle dans un film, un personnage dans une pièce, ou que vous ne vous appeliez pas Sun et Jin, l'amour de ta vie finit par perdre son visage, et devient une forme floue dans un décor oublié. Il n'est plus qu'un putain de souvenir sans contours, des choses que l'on sait mais que l'on ne voit plus, au pire. Au mieux c'est une chanson, un moment, un lieu. On relit le résumé du livre que l'on ouvrira plus jamais.
Dans 6 mois, tu tombera amoureux d'une autre fille, dans 3 ans tu t'en rappelera avec nostalgie, dans 10 ans, tu ne la reconnaîtras pas dans la rue et dans 40 ans, tu auras oublié son prénom. L'amour est mortel, l'amour est éphémère, l'amour est le foutu papillon de lumière de Cindy Sander. Et c'est peu dire.

Si tu me textote là tout de suite, je te dédicace un post ou tout ce que tu veux.

En fait dans ce blog j'ai juste parlé de manière plus ou moins explicite des gens que je déteste et des gens qui m'énervent. Des personnes avec qui je ne peux passer plus de dix minutes, à celles à qui j'ai envie de racler le crâne contre un mur tapissé de papier de verre. Mais il y en a que j'aime bien un peu. Il m'arrive dans un élan d'émotion, souvent après un épisode de Lost particulièrement émouvant, d'avoir envie de courir vers eux au ralenti et de les serrer dans mes bras. Dans ces cas là je prend sur moi et vais plutôt regarder une connerie à la télé pour pouvoir redevenir moi même: sans coeur et cynique.
Mais chut.

Ce mec a un talent génial. Pas idéal pour réussir sa vie sociale, mais pour le reste, c'est parfait. Son talent, c'est d'être le plus gros hypocrite du monde, un menteur né, son sourire est plus fake que mon meilleur sourire fake, celui avec les dents et tout. Ce mec est mon héro, je voudrais chanter à sa gloire, lui écrire des poèmes, j'aimerais qu'il m'apprenne tout ce qu'il sait. Pourtant s’il était amené à crever dans d’abominables souffrances, je pense que je sortirais de chez moi comme ça, ensuite j’irais probablement danser autour d’un feu pendant trois nuits et trois jours. Mais j'adore ce qu'il fait, même si je sais pertinemment qu’il me ment, de même qu'un mec va mentir à sa copine en lui disant qu'il adore sa nouvelle coupe ou sa nouvelle paire de ballerines Zara, il n'empêche qu'une petite partie de moi se laisse convaincre, j’irais même jusqu’à me remettre en question. Ah bon tu ne m’as pas bloqué sur Facebook ? Mais pourquoi je ne te vois pas avec mon compte alors que ça marche avec un autre ? Ah oui c’est ça, un bug. On devrait repartir à zéro ? Bon ben d’accord.
Et si tu allais crever dans une fosse sceptique aussi ? Tu peux faire ça pour moi ?
Il faudrait te laver la bouche avec du savon tellement tes mots sont sales, mieux, j’aimerais qu’un chien enragé t’arrache la langue pour que plus jamais tu ne puisses dire de vilains mensonges. La mythomanie ça se soigne espèce de taré.

J'imagine être dans un jardin magnifique. Il y a des bulles qui virevoltent au gré du vent, de toutes les couleurs et de toutes les tailles. La votre est très colorée, avec tout plein de petits cœurs, et tout plein de motifs recopiés sur les bisounours. Si je peux reconnaître les motifs, c'est bien parce que votre bulle ne se fait pas discrète, elle prend vraiment beaucoup trop de place dans le jardin, elle est si imposante que ça en devient presque gênant. Si ça n'était que ça, mais de votre bulle s'échappent des bruits très étranges et perturbants, des phrases tellement lame que je n'arrive tout simplement pas à les réécrire.

Je ne peux pas faire comme si de rien n'était, alors je m'approche de votre bulle pinceau à la main, voir si je peux la repeindre dans un premier temps, ensuite je trouverai bien un moyen de la foutre en sourdine. Mais la belle peinture que j'ai choisi n'attache pas, pire, elle disparaît comme par enchantement ! Je n'abandonne pas et réessaye en appuyant plus fort.
Bam ! Votre bulle a éclaté comme un ballon de baudruche trop plein d'air. Des mots comme « amour » ou « forever » s'échappent et filent comme des flèches dans tous les coins de ce foutu jardin. Si ça n'était que ça, maintenant je dois gérer des centaines de petites bulles lame, avec les motifs et les bruits qui vont avec. Des petites bulles parfois minuscules, qui s'infiltrent partout, dans mes cheveux, dans les buissons, même sous mes vêtements, peut-être même sous mes ongles. Alors j'essaye de toutes les éclater, et je tappe tappe tappe des mains mais rien n'y fait, ça me prendrait l'éternité pour retrouver la paix. Tant pis, au moins, j'aurais essayé.

Il pleut depuis trois putain de jours. Trois c'est le chiffre de la feu trilogie du samedi, ou encore celui de la triforce, mais trois c'est surtout le nombre exact de jours depuis lequel je suis en vacances. Du coup, ça fait trois jours que je reste chez moi à ne rien faire. Je regarde des Gossip Girl, je regarde des Lost, je regarde des Un Dos Tres, je dors, je mange du chocolat, je lis des livres compliqués que mon père me donne, je me prend des vents par des filles, et puis je regarde la pluie tomber. Et en regardant cette foutue pluie, je me pose une question existentielle qui tombera sûrement au bac, en philo: à quoi ça sert d'être en vacances, une semaine, un mois, ou même deux mois avant les autres, putain de dieu, à quoi ça sert s'il pleut et qu'on ne peut rien faire ?